Isolation Thermique Extérieur

L’ITE : définition et atouts

Si l’ITE s’est développée très rapidement depuis quelques années en neuf comme en rénovation, c’est avant tout en raison de ses multiples points forts : réduction de la facture énergétique, possibilité de rénover sa façade tout en l’isolant et sans empiéter sur l’espace de vie, respect des exigences réglementaires. 

Qu’est-ce que l’isolation par l’extérieur ?

L’ITE regroupe l’ensemble des techniques visant à limiter, par l’extérieur, les transferts thermiques entre les murs et l’intérieur d’un bâtiment. Elle se réalise par la pose d’un isolant, recouvert d’un revêtement de finition (enduit de façade ou bardage extérieur). 

L’isolation thermique par l’extérieur permet de constituer un véritable manteau isolant continu autour d’une construction. L’isolation thermique par l’extérieur contribue ainsi au maintien d’une température homogène dans le logement, hiver comme été.

Isoler par l’extérieur, une technique aux multiples atouts

Suppression des ponts thermiques, rénovation de façade, avantages fiscaux… le point sur les nombreux avantages de l’ITE.

Suppression des ponts thermiques et protection des murs

Les ponts thermiques sont des ruptures d’isolation dans l’enveloppe du bâtiment, entraînant une moindre résistance thermique. De nombreuses zones y sont sujettes dans une habitation :
•    La liaison des murs avec le plancher,
•    Le long des ouvertures,
•    La liaison des murs de refend avec le sol.

Traiter les ponts thermiques d’une construction existante est complexe, car ils sont une partie intégrante du bâti. Une des solutions les plus efficaces pour en venir à bout est l’ITE. Réalisée dans les règles de l’art, l’isolation par l’extérieur assure en effet une bonne régularité de l’enveloppe.


ITE : l’enjeu de l’isolation par l’extérieur

En stabilisant la température de la maçonnerie, l’ITE réduit également le risque de fissures dans le bâtiment.

Bon à savoir : supprimer ce soulignement : Pour une suppression optimale des ponts thermiques, il est impératif de traiter les points singuliers de la façade.

Économies budgétaires 

Isoler son habitat est une condition essentielle d’un environnement économe en énergie. L’ITE offre à ce titre un double avantage :

•    Une réduction significative de la facture énergétique. L’agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) évalue les déperditions de chaleur par les murs d’un bâtiment non isolé entre 20 et 25 %.
•    Un droit à deux dispositifs fiscaux :
    o    Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Cette mesure octroie un allègement fiscal de 30 % sur certaines dépenses de rénovation de l’habitat, dont l’isolation.
    o    Le Prêt à taux zéro (PTZ), qui permet de financer les travaux de rénovation énergétique des logements à des conditions préférentielles.

Absence d’impact sur la surface habitable 

Les travaux d’ITE engagés à l’occasion d’une rénovation n’ont pas de conséquence sur la qualité de vie des occupants. Isolants, bardages et accessoires sont placés à l’extérieur, sans empiéter sur la surface habitable.

Il s’agit là d’un avantage non négligeable par rapport à une isolation par l’intérieur (ITI).

Rénovation de façade 

S’engager dans des travaux d’ITE en réhabilitation, c’est également l’occasion de repenser sa façade extérieure. Cette technique permet en effet d’effectuer simultanément une isolation thermique par l’extérieur et une rénovation sans intervention dans les locaux occupés.

En fonction du procédé d’ITE retenu, le parement de façade pourra prendre la forme d’un enduit ou d’un bardage isolant.

 Conformité aux exigences de la RT 2012

La réglementation RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP/(m².an) en moyenne. Correctement mise en œuvre, l’ITE d’une construction neuve permet d’y répondre en :
•    réduisant significativement les déperditions thermiques des façades en hiver et les surchauffes en été,
•    traitant l’étanchéité à l’air par la pose d’une membrane (dans le cas d’une ITE sous bardage).

Bon à savoir : la RT 2012 sera remplacée par la RT 2020 à compter du 1er janvier 2020. Cette nouvelle réglementation s’adressera particulièrement aux bâtiments à énergie positive ou passive (Bepos), qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment.

 

Sous enduit ou sous bardage rapporté : les procédés d’ITE à la loupe

L’ITE d’un mur peut être réalisée selon deux techniques distinctes : sous enduit, aussi appelée filière humide, et sous bardage, également dénommée filière sèche. Vêture et vêtage constituent enfin deux alternatives au bardage.

L’ITE sous enduit

Dans ce procédé, l’isolant est recouvert d’un mortier de base armé revêtu d’un enduit de finition. Plusieurs natures d’isolants peuvent être employées selon la technique de pose retenue.

ITE sous enduit avec isolant PSE

 Quels isolants ?

Les cinq principaux isolants utilisés lors d’une ITE sous enduit sont les suivants :
•    Le polystyrène expansé (PSE) blanc, de conductivité thermique lambda 38. Il s’agit de la solution la plus économique et la plus courante lors d’une ITE sous enduit.
•    La laine de roche, de conductivité thermique lambda 36. Elle offre également une bonne protection contre le feu.
•    Le polystyrène expansé graphité gris, de conductivité thermique lambda 31 ou 32.
•    La mousse résolique de conductivité thermique lambda 22. C’est l’isolant le plus performant du marché.
•    Le panneau de fibres de bois, pour solution écologique d’isolation par l’extérieur. Sa conductivité thermique est satisfaisante (38 en moyenne dans la filière bois), quoique généralement inférieure aux isolants précédents.
Bon à savoir : pour une isolation de qualité, l’épaisseur de la laine de roche ou du PSE devra être comprise entre 15 et 20 cm.
Deux catégories d’enduits sont mises en œuvre dans une ITE :
•    L’enduit minéral, pour un aspect traditionnel. Il est apprécié pour sa bonne tenue dans le temps.
•    L’enduit organique, également appelé revêtement plastique épais (ou RPE). Il est fréquemment utilisé en raison de sa simplicité d’emploi et de sa résistance au ruissellement.

Quels sont les équipements à calorifuger ?

Pour faire la guerre aux déperditions énergétiques, quasiment toute votre installation doit être rhabillée pour l’hiver :

  • canalisations d’eau chaude et d’eau froide (pour se protéger de la condensation),
  • tuyauterie,
  • installation dans lesquelles circulent les fluides caloporteurs, comme les chaudières par exemple,
  • citernes et réservoirs.

Avec quels matériaux isolants ?

Pour garder l’eau à température constante – chaude ou froide – tout au long de son parcours, rien de mieux que la pose de manchons isolants.
Ils peuvent être fabriqués avec :

  • de la laine de verre,
  • de la mousse synthétique,
  • de la mousse phénolique,
  • des tubes de polystyrène.

Des aides pour financer vos travaux de calorifugeage

Bonne nouvelle ! Comme le calorifugeage contribue à limiter les pertes calorifiques et donc à économiser l’énergie, ces travaux sont subventionnés par l’Etat. Le dispositif CEE (Certificat d’Economie d’Energie) vous fait bénéficier d’une prime qui financera tout ou partie de votre opération de calorifugeage.

Seule condition : les travaux doivent être effectués par un professionnel.

Dernier point avant de se quitter : vous avez envie de lancer un projet de rénovation énergétique pour optimiser l’isolation thermique de votre logement entier? Le calorifugeage peut faire partie de votre bouquet de travaux complet et donc être aussi financé par d’autres aides étatiques pour la transition énergétique.

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